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Janick11

La girafe. A travers les siècles. Le cou de la girafe.

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pris sur http://www.bourlingueurs.com/namibie/page_14.htm


le récit en photos d'un voyage en NAMIBIE, pays d'Afrique Australe


La Girafe





La longueur des membres antérieurs fait de la Girafe (Giraffa camelopardalis) un ambleur (pose des 2 bipèdes latéraux en même temps), l'obligeant pour boire à écarter les antérieurs, ce qui la rend vulnérable. Pour compenser l'afflux de sang dans la tête lorsqu'elle la baisse, la girafe possède un système de valves dans le cou.





La girafe est admirablement adaptée à la consommation des feuillages élevés. Grâce à un cou démesuré (qui ne comprend pourtant que 7 vertèbres comme chez la plupart des mammifères), à ses longs membres antérieurs, à sa langue étroite et protractile qui peut atteindre 46 cm, et à ses lèvres préhensiles, elle est capable de saisir les feuilles les plus hautes, principalement celles des acacias.
En principe la femelle se penche vers la végétation, alors que le mâle broute en extension, ce qui réduit la compétition alimentaire et permet de les distinguer à distance.



Un adulte peut atteindre 5,80 mètres pour un poids de 2 tonnes. Contrairement à l'opinion de Buffon, pour qui la disproportion énorme entre les membres antérieurs et postérieurs constitue un obstacle à l'exercice de ses forces, cet animal peut galoper à 60 km/h sur de petites distances, franchir des hauteurs de 1,85, et nager.

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Plus de renseignements sur la girafe :
http://www.dinosoria.com/girafe.htm

Histoire et évolution de la girafe
http://www.dinosoria.com/histoire_girafe.htm

Histoire et Ancêtres des Camélidés
http://www.dinosoria.com/histoire_chameau.htm

Fonds d'écran girafe
http://www.dinosoria.com/phpwebgallery/picture.php?/224/tags/girafe


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Pourquoi les girafes ont-elles un si long cou ?


04/03/2008


La girafe mesure 5,80 mètres de haut et pèse 2 tonnes.
Elle peut courir jusqu'à 60 km/h, passer des obstacles de plus de 1,80 mètre et nager. Crédits photo :
HISTOIRES DE SAVOIR - La chronique de Jean-Luc Nothias.




C'est le plus haut, le plus lourd, le plus rapide et le plus paisible de tous les ruminants. Il faut dire qu'avec ses 5,80 mètres de haut, ses 2 tonnes, elle peut tout de même courir jusqu'à 60 km/h, passer des obstacles de plus de 1,80 mètre et... nager. Avec ses «jambes» interminables, les antérieures étant plus longues que les postérieures, sa petite tête étonnée posée au sommet d'un cou long et gracieux, la girafe a tout du mannequin de la savane. D'ailleurs, une rencontre avec elle, au détour d'un acacia (son repas favori), pour nous petits humains, est inoubliable tant l'animal est impressionnant, comme venu d'ailleurs. De plus, c'est une véritable vedette de l'histoire de la science. Elle a en effet été au centre d'un âpre débat sur l'évolution des espèces. Un débat qui est d'ailleurs loin d'être terminé.

Tout commence, pour les ancêtres de la girafe, en Afrique et en Eurasie il y a quelque 20 millions d'années (au Miocène supérieur). Cette famille d'animaux que l'on appelle girafidés a sans doute un ancêtre commun avec la famille des bovidés puisqu'ils sont tous deux ruminants. Les girafidés semblent avoir été prospères jusqu'à une époque assez récente. Aujourd'hui, il ne reste plus que deux genres, la girafe africaine (Giraffa camelopardalis) et l'okapi (Okapia johnstoni).

Si l'okapi, très discret hôte des forêts humides du nord du Zaïre, n'a été découvert qu'en 1901, on trouve des représentations de la girafe sur des peintures rupestres, sur des bas-reliefs égyptiens datant de 1 500 av. J.-C. Jules César en avait fait l'un des symboles de ses conquêtes africaines et les cours royales d'Europe ou de Chine, au XVe siècle, en décoraient leurs jardins. Au Moyen Age, on pensait que la girafe était issue d'un croisement entre un léopard (pour ses taches) et un chameau (pour sa tête) et on l'appelait caméléopard.

Une girafe vit de 20 à 30 ans. Sa grande taille lui permet de brouter les feuilles dans les étages supérieurs des arbres. Si son cou est très long, il ne comporte pourtant que 7 vertèbres, comme chez pratiquement tous les mammifères. Simplement, chacune de ses cervicales mesure quelque 40 centimètres d'épaisseur.



«Transformisme» contre «sélection naturelle»
La girafe est devenue au XIXe siècle le symbole de l'affrontement entre deux écoles de pensée qui tentaient d'expliquer la diversité animale. Les deux premiers champions de ces théories étaient d'un côté Jean-Baptiste Lamarck avec son «transformisme», et de l'autre Charles Darwin avec sa «sélection naturelle». Mais le point de départ de leurs réflexions est le même : pour eux deux, la girafe avait des ancêtres qui n'avaient pas un si long cou.

Mais ensuite, leurs explications divergent. Pour Lamarck, la girafe a commencé à vouloir manger les feuilles en hauteur. Pour cela, elle a étiré son cou de plus en plus. Et, par un mécanisme mystérieux, elle a transmis à ses girafons ce caractère. Et le cou s'est progressivement allongé.

Darwin, lui, part du principe que tout comme il y a naturellement des petits et des grands (bien qu'alors on ne sache pas expliquer pourquoi), il y a des girafes à plus ou moins long cou. Celles qui ont les cous les plus longs vont être avantagées pour se nourrir car elles seront moins soumises à la concurrence des autres espèces. Elles vont donc vivre plus longtemps. Et auront une descendance plus nombreuse. Et cette «sélection naturelle» va se poursuivre. Donc, progressivement, le cou des girafes va s'allonger de générations en générations. On sait maintenant que la diversité biologique repose sur les mutations génétiques naturelles qui vont soit apporter un désavantage, soit un avantage. Dans ce dernier cas, cela peut aider à mieux survivre.

L'une des critiques les plus fortes contre Darwin, formulée tout de suite après la publication de sa théorie, était qu'on devait pouvoir trouver des formes de transition rendant compte de cette évolution. C'est-à-dire trouver les traces d'une girafe à petit cou, puis à cou moyen, puis à grand cou. Or, on ne trouvait pas ces formes intermédiaires dans les fossiles. Darwin n'arriva jamais à réfuter cet argument.

Et, en fait, il est bon. Darwin avait tort d'imaginer une longue et lente évolution de formes intermédiaires se succédant. Aujourd'hui, on a assez de fossiles pour reconstituer l'histoire des giraffidés. Et on constate que des animaux à long cou, comme le giraffokeryx, existaient déjà il y a 5 millions d'années. Et la présence, inconnue de Darwin, de l'okapi, même s'il a un cou allongé, montre que l'évolution n'est pas un long fleuve tranquille. Elle fonctionne plus par poussées, parfois vers des impasses, suivies de phase de stabilité. Lamarck avait tort, mais Darwin n'avait pas complètement raison.

Dernière chose, la girafe adulte n'a pratiquement qu'un prédateur, l'homme. Le fait que même le lion soit impressionné par sa taille (et ses ruades) lui a conféré des pouvoirs magiques. La queue de girafe était particulièrement réputée. Aujourd'hui, malgré la protection dont elle dispose, la girafe reste un animal fragile. Souhaitons qu'elle reste, aussi, un animal au long cours.

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lu sur http://www.lefigaro.fr/sciences/2008/03/05/01008-20080305ARTFIG00009-pourquoi-les-girafes-ont-elles-un-si-long-cou-.php

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