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Janick11

Le diable de Tasmanie

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pris sur http://www.dinosoria.com/diable_tasmanie.htm
(sauf la 4ème photo)


Le diable de Tasmanie








Souvent appelé « le sarcophile satanique », (sarcophile : qui aime la viande) le diable de Tasmanie (Sarcophilus harrisii) est le plus gros des marsupiaux carnivores.
Son allure n’a en fait pas grand-chose de diabolique. Unique représentant de son genre, le diable de Tasmanie est une espèce qui prospérait autrefois dans l'ensemble de l’Australie. Aujourd’hui, le diable est confiné sur la sauvage île de Tasmanie.





Le diable de Tasmanie : un bon petit diable
Ce diable ressemble plutôt à un ourson à poils ras. Ses proportions sont celles d’un petit chien. Cette référence au diable résulte de l’impressionnante mâchoire de l’animal. Le sarcophile peut ouvrir une gueule béante découvrant la formidable rangée de dents qui tapissent son palais rouge-orangé.

L’étrange feulement poussé par l’animal ne fait qu’accentuer la peur qu’il inspire.
Cri du diable de Tasmanie : http://www.dinosoria.com/sons/diable_tasmanie.html

Le diable de Tasmanie est nocturne. Charognard terrestre, il monte facilement aux arbres. Il a la réputation de défendre avec férocité son butin.
Il peut également chasser des possums et des wallabys.








La légende veut qu’il soit méchant et colérique. Lors de l’installation des premiers colons en Tasmanie, les diables venaient chaparder dans les bourgs. Certains fermiers réussirent à apprivoiser des diables. Ils en firent des animaux de compagnie aussi affectueux qu’un chien. C’est l’un des rares marsupiaux carnivores à pouvoir être domestiqué. Ils se révèlent d’agréables compagnons, joueurs et fidèles. Domestiqués, ils changent totalement leurs habitudes nocturnes. Ils adorent l’eau et s’offrent volontiers des bains de soleil.
Des agriculteurs tasmaniens promenaient leurs diables en laisse à Melbourne. Aujourd’hui, l’heure est surtout à leur préservation dans des réserves naturelles.








Portrait du diable de Tasmanie
Le diable de Tasmanie mesure 60 à 75 cm de long (mâle) pour un poids de 7 à 12 kg.
Sa fourrure varie du noir profond au gris foncé. Les oreilles, en principe pâles, deviennent rouges quand ils sont excités.
Le museau est pourvu de vibrisses sensitives. La truffe, toujours humide, constitue un organe olfactif important.
La puissance des mâchoires est phénoménale pour un animal de cette taille. Il peut broyer les barreaux d’une cage larges d'un centimètre. Cette puissance est vitale pour un charognard.

En tant que charognard, il joue un rôle sanitaire non négligeable dans son environnement. Il peut également s’attaquer à des proies vivantes de la taille d’un agneau ou d’un wombat.

Non territoriaux, les diables se répartissent selon des densités de 3 à 25 individus au km².
S’il le faut, ils peuvent parcourir jusqu’à 16 km par nuit pour chercher leur nourriture. Le diable a une endurance qui lui permet de courir 20 km en 2 h ½.







Un chasseur téméraire
Bien que principalement charognard, ce prédateur se nourrit également de mammifères et de serpents. Quand il réussit à surprendre une proie moyenne, il lui saute au cou et le mord avec la rage d’un pitbull.

Sa principale faiblesse réside dans sa vue médiocre. Il ne perçoit que les proies en mouvement. Mais, tout ce qui bouge l’attire y compris les poissons de surface.
Amateur d’eau, il fréquente le bord des rivières et en profite pour happer quelques grenouilles.
Ces batraciens secrètent une substance toxique au niveau de la peau. Le sarcophile a donc développé une technique appropriée. Il saisit la grenouille par les pattes, la frappe violemment contre le sol puis la frotte dans la terre pour la débarrasser du poison.

A la différence des nécrophages d’Afrique comme la hyène, il n’opère pas en groupe. Ses proies sont variées et il accepte de partager les plus grosses.






La reproduction du diable de Tasmanie
Comme tous les autres marsupiaux, le cycle de reproduction se caractérise par une très courte période de gestation, en moyenne 21 jours.
De véritables larves viennent au monde avant de rejoindre la poche maternelle.
Les partenaires se retrouvent en avril pour s’accoupler. Ils resteront ensemble une quinzaine de jours dans un terrier avant de s’unir. Peu après l’acte, la femelle devient très agressive pour chasser le mâle.
De la taille d’un gros haricot, 20 grammes environ, deux à quatre petits diables naissent nus. Ils resteront accrochés à une mamelle environ 4 à 6 mois.
Après 15 semaines de croissance, dotés de fourrure, ils commencent à explorer leur environnement immédiat.
Le sevrage est terminé au bout de 8 mois. Les jeunes goûtent alors à leurs premières charognes.
La maturité sexuelle est atteinte vers deux ans. Mâles et femelles entreprennent alors une vie solitaire d’errance.
La longévité d’un diable de Tasmanie ne dépasse pas 8 ans.









La Tasmanie
Avec une superficie de 67 890 km², la Tasmanie est l’une des 30 plus grandes îles du monde. Découverte par Tasman en 1642, l’île est l’un des 6 états fédéraux australiens.
Le climat y est tempéré et humide. Les Tasmaniens natifs eurent moins de chance que leur faune. Ils furent exterminés après l’arrivée des colons. Truganina, la dernière tasmanienne, mourut en 1877.
Cette île est toute plissée et porte les traces des dernières glaciations.
La partie inscrite au patrimoine mondial est partagée en 22 réserves. La faune y est d’une importance mondiale.
Sur les 27 espèces de mammifères, 4 sont endémiques dont le diable de Tasmanie.




Classification
Règne: Animalia
Embranchement: Chordata
Classe: Mammalia
Superordre: Marsupialia
Ordre: Dasyuromorphia
Famille: Dasyuridae
Genre: Sarcophilus
Espèce: Sarcophilus harrisii

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J'aime bien le diable de Tasmanie .. et qui connaitrait la Tasmanie sans ce diable?
Je n'avais même pas entendu parlé de cette maladie qui a déjà 17 ans !!




La maladie du diable de Tasmanie identifiée





Par Meraiah Foley AP - Vendredi 26 octobre, 12h00
SYDNEY - La fin du calvaire pour le diable de Tasmanie? Des chercheurs australiens ont effectué une découverte importante sur les lésions cancéreuses qui touchent ce petit marsupial au niveau du museau, provoquant une hécatombe de la population animale.


Le manque de diversité génétique chez le diable de Tasmanie (Sarcophilus harrisii) implique que le système humanitaire de l'animal ne combat pas la maladie, qui se transmet par morsures, révèle une étude de l'Ecole vétérinaire de l'université de Sydney publiée début octobre.

Ces tumeurs grotesques situées principalement sur le museau ont été observées il y a une dizaine d'années en Tasmanie, où 90% de l'espèce a succombé à la maladie. Cette dernière s'étend au sud et à l'est de l'Etat et les scientifiques estiment qu'aucune population n'y échappera d'ici à cinq ans. La Tasmanie est le seul Etat où ce marsupial carnivore vit dans la nature.

En cherchant à comprendre comment se transmet ce cancer, les chercheurs de l'université de Sydney ont découvert que les tumeurs sont provoquées par une lignée de cellules-souches, qui s'est répandue dans la population par morsures.

Les diables de Tasmanie étant très proches génétiquement, leurs corps ne reconnaissent pas les tumeurs comme des cellules étrangères, ils ne produisent pas de réponse immunitaire efficace. "Nous avançons que cette tumeur s'est développée chez un individu et a été transmise au reste de la population de diable de Tasmanie par morsures lors de combats", a précisé la responsable de l'équipe de scientifiques Katherine Belov.

"Il n'y a pas de barrière naturelle à la propagation de la maladie: les animaux infectés doivent être isolés pour éviter sa transmission", a-t-elle préconisé.

Les scientifiques estiment que la population de diables de Tasmanie, petit marsupial noir aux puissantes mâchoires, est passé de 140.000 dans les années 90 à 80.000 en 2006 à cause de ces tumeurs. Les animaux meurent en six mois, souvent de faim faute de pouvoir s'alimenter correctement.

Les experts craignent que les quelques individus sains disparaissent dans les vingt prochaines années, s'ils n'en sont pas protégés.


Plusieurs programmes de protection ont été mis en place par les autorités australiennes, notamment avec l'installation de couples dans des sanctuaires sur l'île de Tasmanie. Une femelle peut donner naissance jusqu'à 40 bébés par portée mais elle ne peut en élever que quatre dans sa poche ventrale. AP

ljg/v0/mw
pris sur yahoo culture

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Interressant , et triste , ce serait dommage que cet animal si particulier vienne à disparaitre !!!!
j'espere que les chercheurs trouveront un moyen d'erradiquer les cellules responsables de cette tumeur !!!

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