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Ingestion excessive d’eau associée au syndrome de Cushing

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syndrome de Cushing comprend plusieurs maladies qui atteignent un
patient exposé à une quantité excessive d’hormones stéroïdiennes
(appelées
« glucocorticoïdes »). Il se manifeste quand le corps
produit trop de stéroïdes, généralement à cause d’un trouble de la
glande pituitaire (par ex., une tumeur ou une hypertrophie), d’une
tumeur de la glande surrénale ou d’une surdose de médicaments
stéroïdiens. Dans 80 à 85 p. 100 des cas, la production stéroïdienne
excessive est due à une tumeur de la glande pituitaire, logée dans le
cerveau.

Le syndrome de Cushing est extrêmement rare chez les chats, mais on le
diagnostique régulièrement chez les chiens, surtout ceux d’âge moyen et
ceux qui pèsent moins de 20 kilogrammes. Les races les plus atteintes
sont tous les Caniches et Terriers, le Beagle, le Boxer et le Berger
allemand, mais les chiens de toutes les races peuvent être atteints.

La maladie évolue très lentement et, au début, peu de propriétaires
remarquent que leur animal est malade. Il faut parfois entre six mois
et six ans avant que le diagnostic soit posé, car les changements
surviennent très graduellement et beaucoup de propriétaires croient
qu’ils sont attribuables au vieillissement.

Les premiers symptômes, et les plus courants, du syndrome de Cushing
sont la soit intense et la miction excessive (l’animal atteint boit et
urine abondamment). Il peut même vouloir sortir la nuit pour uriner, ou
avoir des « accidents » dans la maison. Son appétit peut aussi
augmenter au point où il volera de la nourriture, mangera des déchets
et quémandera à table. Cette augmentation de l’appétit peut inciter le
propriétaire à croire que son animal n’est pas malade.

Les autres symptômes courants du syndrome de Cushing sont
l’augmentation du volume de l’abdomen (aspect pansu), la léthargie, le
halètement, la faiblesse musculaire et de fréquentes infections de la
peau. Le chien atteint perd aussi beaucoup de poil au tronc, mais pas à
la tête ni aux membres. Des épreuves sanguines permettent de
diagnostiquer la maladie.

Le traitement du syndrome de Cushing vise à diminuer ou à stopper la
production exagérée stéroïdes. Si une tumeur est en cause, il pourrait
y avoir ablation chirurgicale de cette tumeur ou de la glande
surrénale. Si la chirurgie n’est pas possible, on peut administrer des
médicaments comme le mitotane, le kétoconazole et, depuis peu, la
1-sélégiline (Anipryl MD).

Anipryl MD (l-sélégiline) est un nouveau médicament utilisé depuis peu
pour traiter le syndrome de Cushing. Contrairement au mitotane, qui
détruit des parties de la glande surrénale pour bloquer la production
de stéroïdes, la l-sélégiline favorise la normalisation du métabolisme
d’une substance appelée « dopamine ». La production stéroïdienne se
stabilise et les symptômes s’atténuent.

source : http://www.santeanimale.ca/contents/content.asp?id=398&cat=chiens

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