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Alopécie X

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Cette maladie, qui se manifeste par une perte de poils (alopécie)
accompagnée du noircissement de la peau (hyperpigmentation), est
souvent appelée « alopécie X ». D’autres noms s’appliquent aussi à
cette affection, notamment « coat funk », syndrome pseudo-Cushing et
syndrome de perte de poils sévère.

Chez les Poméraniens, on soupçonne que cette affection est un trouble
d’hérédité lié à l’X étant donné que beaucoup plus de mâles que de
femelles sont touchés. De la recherche est en cours pour identifier un
marqueur génétique lié qui permettra éventuellement de déceler, à
l’aide de tests, la présence de cette affection chez les chiens de
cette race. D’autres races présentant une prévalence accrue de cette
maladie incluent notamment le Malamute de l’Alaska, le Keeshond, le
Caniche, le Dachshund, le Chow Chow, le Samoyède et l’Épagneul d’eau
américain.

Une alopécie provoquée par les hormones de croissance est diagnostiquée
chez beaucoup de chiens atteints de cette affection. Cependant, ce ne
sont pas tous les chiens touchés qui affichent des taux anormaux
d’hormones de croissance et, même si de nombreux chiens atteints
développent des signes anormaux après la puberté, les chiens de tout
âge peuvent être touchés. Chez les Poméraniens, les signes tardifs
d’apparition sont parfois associés à des taux réduits de
21-hydroxylase, des enzymes associés à la transformation de certains
précurseurs des hormones de reproduction.

À l’heure actuelle, cette affection est toujours considérée comme une
maladie d’origine inconnue étant donné que ces symptômes de perte de
poils et de peau noire ne sont pas toujours associés à de tels
changements hormonaux. Les autres affections qui peuvent imiter cette
maladie, comme la maladie de Cushing, l’hypothyroïdie, des infections
chroniques de la peau et des troubles des hormones de reproduction,
devraient toutes êtres éliminées par voie d’analyses.

Si l’affection est attribuable à une déficience hormonale confirmée par
des tests de laboratoire, une hormonothérapie sera prescrite. La durée
des bienfaits peut s’échelonner de six mois à quelques années. Vu que
l’hormonothérapie peut déclencher un effet secondaire de diabète, le
vétérinaire traitant recommandera une surveillance hebdomadaire de
l’urine et de la glycémie pendant le traitement.


source : http://www.santeanimale.ca/contents/content.asp?id=583&cat=chiens

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