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Ulcères gastro-intestinaux chez les chevaux

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Les ulcères ne sont pas rares chez les chevaux de performance. Des
études récentes ont diagnotisqué la maladie parmi environ 90 pour cent
des chevaux de course et, dans le cadre de cette étude, chez au moins
50 pour cent des poulains.

Un ulcère est une défectuosité dans la surface d’un tissu qui provient
d’une irritation ou d’une inflammation des couches de tissus (la paroi
de l’estomac s’appelle muqueuse pavimenteuse gastrique). Cet assaut
acide sur la paroi entraîne la mort de cellules et la décomposition des
tissus. La taille et la profondeur des ulcères peuvent varier et les
ulcères plus profonds peuvent causer une perte de sang dans le tube
digestif. Sans traitement, les ulcères profonds peuvent ronger toutes
les couches du tube digestif, entraînant des perforations (trous) qui
peuvent être mortelles.

Même si l’estomac des animaux est habituellement très acide, les
barrières muqueuses naturelles aident à protéger la paroi de l’estomac
contre le contenu difficile à digérer.

Les chevaux qui consomment une grande quantité de grain, avec des
périodes de privation de moulée, passent la plupart de leur temps dans
des stalles plutôt que dans les pâturages, s’entraînent et participent
à des compétitions sont plus susceptibles de développer des ulcères.
Une diète faible en fibres et des glucides denses peuvent aussi avoir
un effet sur le pH (ou l’acidité) de l’estomac et, lorsque ces facteurs
sont combinés au stress et aux perturbations de l’horaire des repas,
ils peuvent constituer un environnement idéal pour le développement des
ulcères. Le logement dans des stalles est considéré en soi comme un
facteur important favorisant les ulcères.

Les symptômes se manifestent souvent sous forme de coliques ou
d’inconfort abdominal. Une étude récente de 209 chevaux ayant fait
l’objet d’un examen endoscopique de l’estomac et du duodénum a révélé
que 51 pour cent avaient des érosions ou des ulcères.

Les approches thérapeutiques comprennent la modification des pratiques
d’élevage (pâturage), des médicaments (p. ex., dose quotidienne
d’oméprazole, de ranitidine), l’ajustement de l’alimentation et la
réduction du calendrier de compétition ou d’entraînement jusqu’à ce que
les ulcères soient complètement guéris. Sans thérapie, les ulcères ont
un faible taux de guérison spontanée.

Si vous soupçonnez que votre cheval puisse souffrir d’ulcères
gastro-intestinaux, consultez votre vétérinaire équin afin de procéder
à une évaluation complète de la santé de votre cheval.


source : http://www.santeanimale.ca/contents/content.asp?id=643&cat=ferme

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