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Janick11

Tumeurs chez le chiens

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Les tumeurs cutanées chez les chats et les chiens



Chez le chien, les tumeurs cutanées et sous-cutanées sont les néoplasmes les plus fréquents. Ils représentent le tiers de toutes les tumeurs rencontrées chez cette espèce. L'incidence approximative est de un pour 250 chiens. Chez les chats, les néoplasmes cutanés et sous-cutanés, bien que moins fréquents que chez les chiens, sont sans doute aussi en tête de liste.

Il faut de plus savoir que 20 à 30 % des tumeurs chez les chiens sont malignes alors que chez les chats, cette proportion atteint 50 à 65 %. Les néoplasmes cutanés et sous-cutanés vont habituellement se manifester chez les animaux plus âgés, peu importe le sexe. Bien que la cause directe de la majorité de ces tumeurs soit inconnue, certains cancers cutanés sont associés, comme c’est le cas chez les humains, à une exposition prolongée aux rayons ultraviolets du soleil. L’épithélioma spinocellulaire chez le chat, et l’hémangiosarcome chez le chien, sont des exemples de ces tumeurs dites « actiniques ».

Chez les chiens, la tumeur la plus fréquente (plus de 20 % des cas) est le mastocytome. Selon le type de mastocytomes rencontrés, des métastases pourront être présentes et le pronostic pourra varier de très bon à très sombre (moins de six mois à vivre). Chez les chats, le néoplasme le plus souvent rencontré (15 à 26 % des cas) est celui des cellules basales. Il se retrouve chez les chats plus âgés (10 à 11 ans) et dans la majorité des cas, il est bénin.

Bien que l'apparition d'une masse ou d'une bosse sur votre chat ou votre chien doit toujours être considérée comme suspecte, il ne faut pas croire qu'il s'agit toujours d'un cancer. Cela pourrait aussi bien être un abcès, un granulome, une réaction post-vaccinale, un corps étranger, un hématome, un kyste ou une panniculite.

Cependant, si le diagnostic ne correspond à aucune de ces affections, il y a de fortes probabilités que cette bosse soit d'origine tumorale. Et dans ce cas, une bonne vingtaine de néoplasmes bénins ou malins se disputeront le triste honneur de revendiquer la maladie.

C'est pourquoi, dès que vous constatez une masse suspecte, n'hésitez pas à consulter un médecin vétérinaire. Très rapidement -en fonction de la vitesse d'évolution, de l'âge de l'espèce et de la race de l'animal, de la localisation, de la forme et de la texture de la masse- il sera en mesure de vous donner la meilleure approche afin de gérer la situation.
De plus en plus, les médecins vétérinaires vous suggéreront de procéder à une aspiration à l’aiguille fine et cytologie de la masse afin d’obtenir un diagnostic provisoire. Si c'est le cas, n'hésitez pas un seul instant. Une bonne connaissance de l'ennemi ne peut que nous aider à gagner la guerre. Par exemple, le mélanome qui est relativement commun chez les chiens est bénin à 75 % chez le doberman pinscher mais 85 % du temps malin chez le caniche miniature. C'est vous dire l'importance d'un bon diagnostic.

Suite à une biopsie, qui bien souvent est une intervention mineure pour l'animal, le médecin vétérinaire ayant maintenant un diagnostic définitif sera en mesure de vous donner l'heure juste sur les autres démarches de diagnostic (par exemple, radiographies, prise de sang) et les traitements à effectuer, les chances de récidive et les complications possibles.

Finalement, dites-vous que de nos jours, grâce à de nouvelles méthodes diagnostiques associées à la chirurgie et parfois la pharmacothérapie, il est possible d'offrir aux animaux porteurs de tumeurs cutanées, un pronostic très favorable, dans la très grande majorité des cas.

Michel Pepin M.V.
www.veterinet.net

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