Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Is@

Le Fosa

Messages recommandés

Le fosa


Le fosa (Cryptoprocta ferox) est classé dans la famille des viverridés (famille des genettes et des civettes). La place du fosa dans la classification est encore controversée. En effet il possède une dentition qui le rapproche des félidés. Celle-ci est adaptée à la superprédation avec des parties broyeuses réduites et un développement des parties tranchantes des dents. Mais par ailleurs, le fosa est plantigrade (c’est-à-dire qu’il s’appuie sur la plante des pieds pour marcher) alors que les félidés sont digitigrades. Pourquoi est-il classé parmi les viverridés ? Notamment parce que la forme de certains os du crâne (bulle tympanique) le rapproche de cette famille. Par ailleurs, il n’existe pas de félidés sauvages à Madagascar.


Le fosa ressemble à un petit puma au museau allongé, au corps long et élancé.


Les pattes postérieures sont plus longues que les pattes antérieures. La queue est aussi longue que le corps 1,40 m au total) : elle est très musclée mais peu mobile. Le fosa pèse entre 7 et 12 kg et mesure 40 cm au garrot. Son pelage épais et court est brun rouge sur le dessus du corps, plus foncé sur le dos et plus clair sur le ventre et l’intérieur de la queue. Il fait preuve d’une force surprenante notamment lorsqu’il est capturé dans un piège en grillage solide qu’il parvient à détruire pour s’en extraire.


Animal endémique de Madagascar, c’est le plus grand prédateur de l’île.


Il habite la plupart des régions de l’île et peut vivre dans les massifs d’altitude jusqu’à 2000 m. Il se trouve en plus grande densité sur la côte ouest du pays, notamment dans la région de Morondave, également dans l’intérieur : région du Bongolave et le long de la côte nord est du pays : région d’Antalaha.


Habitat : forêts sèches et humides.


Habitudes : animal solitaire, il évolue aussi facilement au sol que dans les arbres. C’est donc un animal semi arboricole. Grimpeur remarquable, il s’aide de sa queue comme balancier. Ses coussinets plantaires très développés constituent une bonne adaptation à ce mode de vie. Prédateur nocturne, il n’a aucun ennemi naturel. Ses proies : lémuriens, civettes, oiseaux de la taille des pintades, éventuellement serpents, lézards, grenouilles, insectes et poissons. Le tenrec, insectivore endémique de l’île à l’allure de hérisson, fait partie de son régime. Il se nourrit également d’oiseaux de basse-cour.


La déforestation est la principale cause de disparition.


Mais il est également chassé par l’homme qui l’a longtemps considéré, à tort, comme un animal cruel. Les parents malgaches l’évoquent pour faire peur aux enfants. Il a donc très mauvaise réputation… De plus, il rôde autour des poulaillers… Il ne présente aucun danger pour l’homme.


Une parade nuptiale très particulière et spécifique.


Il existe dans chaque forêt des "arbres à fosa" sur lesquels les femelles grimpent puis émettent des vocalises pour attirer les mâles. Ce sont toujours les mêmes arbres. Après des combats qui peuvent être violents, un mâle est habilité à rejoindre sa prétendante au sommet de l’arbre. L’accouplement en équilibre à plusieurs mètres de hauteur peut durer plus de 2 heures. La femelle pourra accueillir un ou plusieurs autres mâles dans les jours qui suivent.
La période d’accouplement va de septembre à décembre. La gestation dure environ 10 semaines. Il naît 2 à 4 petits par portée qui sont élevés par la mère jusqu’à l’âge de 6 mois environ. Une anfractuosité rocheuse, un trou dans le tronc d’un arbre ou une termitière peuvent faire office de tanière. Sa longévité : jusqu’à 17 ans en captivité.


Où peut-on le voir et quand ?


Indubitablement, la période de reproduction est la meilleure voire l’unique moment de l’année durant lequel il est possible d’observer le fosa plus de quelques secondes… Autrement, vous le verrez traverser furtivement la scène à pas feutrés… Le mois de novembre semble le plus favorable bien que la saison des amours puisse être décalée de quelques semaines d’une année sur l’autre.


En liberté :
La forêt de Kirindy à quarante kilomètres de Morondave sur la côte ouest offre les meilleures chances d’observer le fosa. Il est possible d’y loger dans de petits bungalows spartiates qui jouxtent le camp des chercheurs. Se renseigner.


En captivité :
A Madagascar, la "ferme aux crocodiles", non loin de l’aéroport de Tananarive possède un couple de fosa. Egalement dans la capitale, le zoo de Tsimbazaza abrite de temps à autre un ou plusieurs spécimens.

En France : il y avait une vieille femelle au zoo de Montpellier. Nulle part ailleurs en France.
En Allemagne : zoo de Duisburg.




source : odysée sauvage








vidéo




Le Fosa de la Forêt de Kirindy (Madagascar)


Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
[img]http://yelims5.



encore un post intéressant que je n'avais pas lu.

Je ne connaissais pas du tout ce petit animal, et pourtant vu son espérance de vie il pourrait y avoir des émissions sur lui.


Même si on les préfère dans la nature, c'est dommage que cette femelle soit seule de son espèce dans ce zoo de France. Cela ne sert même pas à une préservation quelconque.




[url=http://les-smil de m'avoir fait conaître cet animal et son nom.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
flower


et voici des bb :
""
Une portée de fossas née au début de l'été 2010 peut désormais être aperçue par les visiteurs du zoo d'Omaha (États-Unis). Les animaux viennent renforcer les effectifs d'une espèce dénombrée à 2000 spécimens sur l'île de Madagascar exclusivement. Une portée de fossas était également née en 2006 à Denver."""


http://www.zigonet.com/fossa/des-bebes-fossas-de-rares-predateurs-devoiles-au-public_art15268.html

----
lu sur Zigonet

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...